Mais qu’est-ce que ce terme barbare?
Le mot phénodescription est un néologisme. Il est la contraction du mot phénomène et du mot description.
C’est un temps d’expression situé en fin de séance, juste après la pratique. Ce temps peut être oral ou écrit avec des mots, un dessin… Le dessin c’est, naturellement, ce vers quoi les enfants se tournent mais les adultes ne doivent pas se l’interdire.
La phénodescription sert à décrire les phénomènes perçus pendant la séance. C’est à dire les sensations corporelles, les perceptions, les images , les impressions, les pensées ou émotions qui ont pu émerger pendant la pratique.
Pendant la pratique l’expérience vécue et les différentes sensations s’inscrivent dans la conscience. Tout comme les temps de pause qui rythment la séance, la phénodescription est un temps pour capter, retenir, intégrer, ancrer, verbaliser » tous les éléments qui se présentent, les accueillir sans juger, sans interpréter, sans intellectualiser, juste noter ce qui vient. Le sophrologue privilégie une écoute active.
C’est une étape clef vers sa propre “autonomie” et la connaissance de soi.
En séance de groupe, ce moment de la séance est un véritable plus. Le sophrologue est garant du cadre, de la bienveillance, du respect des autres mais aussi de soi-même, sans jugement. Ce temps ou les personnes sont invitées à l’expression (si et seulement si elles le souhaitent) est une véritable source d’ouverture à son propre vécu, aux vécus des autres. Une autre manière d’avancer sur son propres chemin en cultivant le non jugement, l’acceptation de la différence…
A. Caycédo : « Ecoute pour autoriser et faciliter l’expression, sans jugement, évaluation, interprétation, ni “solution”. Chacun son chemin, à son rythme. »
Cette étape de la séance est un espace de liberté très important pour sa propre progression, à condition qu’elle soit encadrée par un sophrologue formé et pleinement garant de l’esprit de cette étape cruciale.
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